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Vicelow :
Qui est responsable de tout ce gâchis,
J’suis l’premier gars choqué,
Mais l’dernier gars qu’appuie sur la gâchette.
Leeroy : Mais
qu’est ce qu’tu veux qu’leur dise,
J’pourrais parler 10 ans, rapper des heures,
Braquer l’désert des médisants parqué dans l’bloc pendant des
heures.
Feniksi : MY…THO,
le gars qui te parle de choses pas roses,
Le mec qui n’a pas d’quoi ger-man,
Mais veut son croco, noeud pap rose quitte à,
Capter l’ghetto pour une goutte et du gâteau,
A croire qu’dans chaque coteau des côtes au couteau font le mental.
Samuel : De
plus en plus jeunes,
Les drogues et les guns,
Sont accessibles aux abords des écoles,
L’alcool coule à flot dans les halls,
C’est à c’ui qui tient l’plus le coup à qui revient
l’monopole.
Feniksi : Du
bizz, tu sais c’qu’on essaie,
Qu’on sait c’que t’es comme si on s’connaissait,
Z’avaient d’jà tracé nos routes alors qu’on naissait.
Leeroy :
Face à tout ça j’lève mon majeur,
Chaque jour s’effondre une étagère,
Ne m’dis pas qu ’j’exagère en largeur.
Refrain : Réfléchis,
ton esprit est une bombe,
Ne joue pas les brigands sur le trottoir, la rue sera ton dortoir,
Eh petit, tu creuseras ta tombe,
Ta génération vit des guet-apens, trop l’apprenne à leur dépends,
Réfléchis, la té-ci vit comme elle peut,
Plus rien ne t ’étonne, tu déconne, déraisonne,
Copie pas les gros bras, ou jouer les faux gars,
La mort te « tchhhhh ! », tu te retrouve dix fois plus bas
Feniksi : Je
viens du 9-3 rouge 130,
Je viens d’un 9-3 louche 130,
Gaze, tapant pour 9, 3 ou 100 francs.
Vicelow : On
t’prouve que sentir, d’où t’sentir compte 10, 20, 30 sans tire,
Et au bout du compte qui des 10, 20, 30 s’en tire.
Leeroy : Ca
c’est d’l’embrouille à 30 centimes,
Si l’franc tireur sans style aux sentiments d’estime aussi large
qu’un textile,
C’est l’genre de frère qui s’égare en ville,
Aucune garantie son exil basé sur la tise mais qui s’finit dans
l’hostile.
Samuel : On
n’veut pas dire qu’on s’habitue à la misère,
Elle nourri la haine qui elle-même détruit mes frères.
Feniksi :
À force de s’en censer plus, dans ce sens on s’force plus.
Samuel : On
voudrais monter haut.
Feniksi :
Mais on n’fait qu’s’enfoncer plus.
Vicelow :
Les hommes foncés sont poussés dans le fossé,
Tout s’efface et si nos faces sont farcies,
Faut céder, arrêtons nos facéties… (té-ci, té-ci…).
« Refrain »
Vicelow :
J’en d’mande pas tant aux brothers !
J’leur demande simplement d’appuyer sur le buzzer,
Quand j’pose la question « S’niquer entre nous c’est
bizarre..? » (…),
C’que j’entends c’est le vent, le blizzard,
C’que je vois c’est le bazar.
Feniksi : On
nous met les uns sur les autres,
Pourquoi les uns pas les autres,
Étaler les uns contre les
autres,
Et même nos zins-cou deviennent les autres.
Leeroy : Non
seulement on s’vante,
Les plus cons s’éventrent et se vautrent les uns sur les autres,
Ca s’finit couteau dans l’ventre.
Samuel : Il
y a d’quoi faire, il suffit d’bouger nos oeillères,
Évacuer les peurs qui nous empêchent d’y voir clair,
Y’a pire encore qu’un mineur sur une civière,
C’est qu’son agresseur en soit atteint aussi et soit fière.
« Refrain x2 »
merci à Ptit Dav 94
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REFLECHIS
